Crowdfunding réussi pour les productrices de lait de Bittou !
Un incroyable succès ! Une campagne de financement participatif pour créer une mini-laiterie à Bittou a atteint son but en à peine deux semaines. 14 280 € ont été rassemblés pour concrétiser les besoins des productrices de lait de Bittou.
Il y a non seulement assez d'argent pour acheter deux machines (9 528 €) mais aussi pour le conditionnement du lait en sachets (1 524,49 €) et le stock d'alimentation pour le bétail (1 905,61€).
L'action va profiter à des petits producteurs, principalement des femmes.
« Avant notre coopération avec la laiterie, on transportait notre lait sur nos têtes pour le vendre, explique Fatoumata Diallo, 50 ans, productrice de lait. On pouvait passer la journée à tourner sans trouver d’acheteur, ce qui nous fatiguait et nous faisait perdre beaucoup de temps. »
« Ma coopération avec la laiterie me permet d’écouler mon lait sans problème, le marché est garanti et le revenu aussi. J’ai décidé de coopérer avec L’Union nationale des Mini-laiteries et Producteurs de Lait du Burkina (UMPL-B) pour avoir plus de force et de visibilité. Et pour bénéficier de formations : sur l’hygiène de la traite, l’entretien du parc, sur le rationnement, la période de vaccination et sur la fauche et la conservation du fourrage. »
Les machines vont apporter une réelle amélioration dans les conditions de travail de ces femmes. Elles pourront ainsi produire des produits qui répondront à de nombreux besoins.
« La pasteurisation tue les microbes et prolonge la durée de conservation du lait », ajoute Fatoumata Diallo. « L’emballage permet aussi de conserver le lait plus longtemps et attire la clientèle. »
« Notre travail, c’est de collecter le lait et d’en contrôler la qualité », insiste Mariam Diaby, qui travaille à la mini-laiterie de Bittou depuis 26 ans. « Nous pasteurisons le lait et le transformons en différents produits : yaourts, beurre, degue, fromage, gapal (ndlr : deux desserts locaux. »
Les montants versés ultérieurement, entre le 16 juin et le 30 juin, ont été alloués au financement d'une deuxième mini-laiterie au Burkina-Faso, à Fada, qui rencontre les mêmes problèmes que celle de Bittou.
